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6 idées reçues sur les détectives privés

Les clichés dans le monde des détectives privés ont la vie dure. Découvrons les 6 idées reçues sur les détectives privés et leur profession énigmatique.

· Être détective privé
  • Le détective privé ne fait que des filatures

Si la filature est une donnée essentielle du métier de détective privé, elle n’est qu’une composante et tout ne peut se résumer à seulement la traque et l’enquête terrain : rapports, enquête sur internet, documentation sur le domaine concerné... Un métier varié et riche où il faut également être bon rédacteur avec des documents synthétiques à livrer aux clients.

  • Le détective privé s’habille en imperméable sombre

Un cliché très répandu dans les œuvres de fiction car il permet d’identifier rapidement un personnage clé de l’histoire. En revanche, c’est un cliché assez faux dans la vraie vie : si les détectives privés aiment se faire discrets, leur tenue est justement adaptée pour se fondre dans la masse : habits simples, classiques.

  • Les détectives privés ont recours à des pratiques illégales

Si certains détectives ont effectivement eu recours à des actes illégaux dans leurs affaires (écoutes illégales, balises GPS, pressions etc), ces cas sont souvent mis en lumière avec des peines financières et pénales données à ces personnes. La très grande majorité des détectives privés s’assurent d’être éthiques dans leur travail, que ce soit dans le choix des affaires qu’ils traiteront que dans la manière de les réaliser.

  • Il n’y a que des hommes dans la profession

Si une majorité de détectives privés sont des hommes (environ 80% du nombre total d’enquêteurs privés), la profession a tendance à se féminiser et certaines femmes s’affirment de plus en plus dans ce corps de métier.

  • Les clients sont majoritairement des hommes

Autre cliché : que ce soit dans le monde privé ou professionnel, ce sont les hommes qui ont tendance à avoir davantage recours aux services d’un détective privé. Dans les deux domaines, il a été constaté que la répartition est plutôt équitable.

  • Le métier de détective privé n’est pas un métier

Comme tout métier sur le marché, la profession de détective privé est reconnue par l’Etat et des diplômes existent pour certifier des compétences de ces enquêteurs de l’ombre. De plus, des écoles spécialisées dans ce domaine sont souvent plébiscitées par les potentiels candidats, notamment l'ESARP (Ecole Supérieure des Agents de Recherches Privées) ou l'IFAR (institut de formation des agents de recherches).